La remise à neuf de la façade est une condition imposée par la loi. Que vous soyez locataire (pour les contraintes des travaux) ou propriétaire (pour le paiement des travaux), le ravalement de la façade est une étape obligatoire. De manière générale, cette étape consiste à remettre à neuf les murs se trouvant à l’extérieur de la propriété afin de garantir leur pérennité. Il s’agit d’une opération extrêmement encadrée par la loi et connaitre les conditions imposées par celle-ci est nécessaire avant de procéder aux travaux.
Le critère de périodicité
Selon les dispositions du code de la construction et de l’habitation dans ses articles L123-1 à L132-5, la façade d’une maison doit être ravalée tous les dix ans. Il incombe au propriétaire de remettre en état la façade de sa propriété. Cependant, il peut arriver que pour des besoins d’intérêt général, l’autorité municipale anticipe ce ravalement. La décision de ravalement anticipé est généralement prise pour répondre aux contraintes d’une politique d’urbanisation de la région concernée ou lorsqu’une façade se trouve particulièrement en mauvais état. Dans ce cas de figure, la règle des 10 ans ne s’applique pas et la commune peut contraindre le propriétaire ou la personne ayant élu domicile dans les lieux à effectuer des travaux de ravalement.
La déclaration préalable
Avant de procéder au ravalement de façade, il est nécessaire de faire une déclaration préalable au niveau de l’autorité municipale. Une fois l’autorisation de la commune obtenue, les travaux peuvent être exécutés. Les travaux de ravalement de façade sont assez coûteux. Tout dépend de la surface de murs à traiter. Pour éviter des travaux plus importants, les particuliers font appel à des entreprises de nettoyage de façade pour entretenir régulièrement leurs murs. Les mousses et moisissures sont généralement les causes du vieillissement d’une façade. Les travaux de nettoyage suffisent à prévenir de ces maux et, ainsi, retarder le ravalement.