Le PTZ : une opportunité à saisir pour les primo accédants

Selon l’annonce du président de la république, fin septembre 2017, le prêt à taux zéro bénéficiera encore aux primo accédants en 2018. C’est un crédit qui profite aux ménages modestes et aux personnes qui veulent acquérir leur premier bien immobilier, mais avec quelques conditions et des critères bien définis.

PTZ : principes et privilèges accordés aux primo accédants

Le PTZ est un dispositif qui permet à un investisseur de devenir propriétaire d’un bien immobilier. Ce type de crédit est surtout octroyé aux primo accédants et permet d’obtenir un prêt, dont le capital seulement sera à rembourser. En d’autres termes, l’intérêt que devrait acquitter l’emprunteur sera pris en charge par l’État. Toutefois, ce type de crédit ne cible pas tous les résidents français, ni tous les types d’investisseur immobilier. Seuls les primo accédants peuvent en bénéficier. Les emprunteurs ne doivent donc pas, avoir été en possession d’un bien immeuble durant les deux années précédant leur demande de crédit. Il est nécessaire que le bien acquis devienne la résidence principale de l’acquéreur. Il peut cependant y avoir une dérogation à ces conditions dans le cas où le demandeur est dans une situation d’invalidité. C’est également le cas pour les seniors en situation de handicap et les personnes dont le domicile a été frappé par une catastrophe naturelle. Dans tous les cas, l’investisseur devra savoir que le PTZ ne vise pas le financement en entier de l’acquisition, mais une partie seulement.

Les autres critères d’accès au PTZ

Pour avoir accès au PTZ, le ménage demandeur devra être dans une situation modeste. Le plafond qu’il pourra bénéficier sera donc, en fonction du revenu global du foyer, mais tiendra également compte du nombre de personnes au sein de ce dernier. Le site le-ptz.com vous en dira plus. Il faut aussi considérer le système de zonage appliqué par l’État. En effet, seules les zones A, B1, B2 ainsi que C sont éligibles par le dispositif. Concernant la durée de remboursement, l’emprunteur pourra verser sa mensualité sur une période allant jusqu’à 25 ans. Enfin, pour ce qui est du capital, depuis 2016, un investisseur peut demander 40 % du montant total du bien, sous réserve d’un plafonnement défini par zone.

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